Les Métiers du Cheval
La filière équestre professionnelle
(1) Définition du métier

L’ostéopathe équin est avant tout un soigneur formé pour exercer l’ostéopathie animalière choisissant ensuite d’exercer son art sur des chevaux. En effet, les principes sont les mêmes.

L’exercice de ce métier est reconnu en France, L’ostéopathie équine existe également dans d'autres pays d'Europe.

Les ostéopathes en exercice en France se battaient pour que ces techniques soient reconnues comme une véritable médecine vétérinaire. C'est aujourd'hui le cas. Une loi est venue formaliser ces actes en 2005, rendant légale les actes ostéopathique et dentisterie. Un certain nombre de décrets s'appliquent depuis 2012 (voir les décrets) 

(2) Ministère concerné par la formation

Le métier d’ostéopathe animalier existe aujourd'hui. Le Ministère de l’Agriculture gère la profession des vétérinaires qui gère les activités d'ostéopathie animalière..

Article L243-1 Modifié par LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 - art. 30

I.-Pour l'application du présent chapitre, on entend par :

Acte de médecine des animaux : tout acte ayant pour objet de déterminer l'état physiologique d'un animal ou d'un groupe d'animaux ou son état de santé, de diagnostiquer une maladie, y compris comportementale, une blessure, une douleur, une malformation, de les prévenir ou les traiter, de prescrire des médicaments ou de les administrer par voie parentérale

Acte de chirurgie des animaux : tout acte affectant l'intégrité physique de l'animal dans un but thérapeutique ou zootechnique.

12° Dès lors qu'elles justifient de compétences définies par décret, les personnes réalisant des actes d'ostéopathie animale, inscrites sur une liste tenue par l'ordre régional des vétérinaires et s'engageant, sous le contrôle de celui-ci, à respecter des règles de déontologie définies par décret en Conseil d'Etat.

Journal Officiel 0094 du 21 avril 2017 texte n° 43 Décret n° 2017-572 du 19 avril 2017 relatif aux règles de déontologie applicables aux personnes réalisant des actes d'ostéopathie animale et aux modalités de leur inscription sur la liste tenue par l'ordre des vétérinaires.

Règles de déontologie applicables aux personnes réalisant des actes d'ostéopathie animale sans avoir la qualité de vétérinaire. Le décret définit les règles de déontologie que doivent respecter les personnes n'ayant pas la qualité de vétérinaire qui réalisent des actes d'ostéopathie animale ainsi que les modalités de leur inscription sur la liste tenue par l'ordre des vétérinaires. « Art. R. 243-6. Pour l'application du 12° de l'article L. 243-3, on entend par “ acte d'ostéopathie animale ” les manipulations ayant pour seul but de prévenir ou de traiter des troubles fonctionnels du corps de l'animal, à l'exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agents physiques. Ces manipulations sont musculo-squelettiques et myo-fasciales, exclusivement manuelles et externes. Pour la prise en charge de ces troubles fonctionnels, les personnes réalisant des actes d'ostéopathie animale effectuent des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées.

Informations déontologique : « Art. R. 243-8. Les personnes mentionnées au 12° de l'article L. 243-3 respectent les règles de déontologie suivantes :

  • 1° Elles acquièrent l'information scientifique nécessaire à leur exercice professionnel, en tiennent compte dans l'accomplissement de leur mission, entretiennent et perfectionnent leurs connaissances ;
  • 2° Elles sont tenues d'orienter le propriétaire ou le détenteur de l'animal vers un vétérinaire :«-lorsque les symptômes ou les lésions de l'animal nécessitent un diagnostic ou un traitement médical ; «-lorsqu'il est constaté une persistance ou une aggravation de symptômes ou de lésions ; «-si les troubles présentés excèdent le champ des actes qu'elles peuvent accomplir ; «-en cas de douleur prolongée durant les manipulations ou de douleur consécutive à ces dernières.
  • 3° Elles n'entreprennent ni ne poursuivent des soins dans des domaines qui ne relèvent pas de l'ostéopathie animale ou dépassent les moyens dont elles disposent ;
  • 4° Elles ne provoquent pas délibérément la mort d'un animal ;
  • 5° Dans le champ des actes qu'elles peuvent accomplir, elles fournissent au détenteur ou au propriétaire de l'animal qu'elles manipulent une information loyale, claire et appropriée sur son état, et veillent à sa compréhension. Le consentement du détenteur ou du propriétaire de l'animal examiné ou soigné est recherché dans tous les cas ;
  • 6° Elles conseillent et informent le détenteur ou le propriétaire de l'animal sur des produits ou procédés de façon loyale, scientifiquement étayée et n'induisent pas le public en erreur, ni n'abusent de sa confiance, ni n'exploitent sa crédulité, son manque d'expérience ou de connaissances ;
  • 7° Lorsqu'elles sont appelées à réaliser des actes d'ostéopathie animale chez le détenteur ou le propriétaire d'un animal, elles s'assurent du respect de conditions d'hygiène adaptées.

 (3) Condition d’accès

L’accès à ce type de métier passe par la filière vétérinaire, bien par l’ostéopathie humaine ou encore grâce à des écoles spécialisées.

Le jury compétent pour l'épreuve d'aptitude est composé :- d'un représentant du président du conseil national de l'ordre des vétérinaires ou son suppléant ;- de deux vétérinaires pratiquant l'ostéopathie vétérinaire, titulaires du diplôme inter-écoles d'ostéopathie vétérinaire (titulaires ou suppléants), désignés par le conseil national de l'ordre des vétérinaires ;- de deux personnes non vétérinaires inscrites sur la liste prévue au 12° de l'article L. 243-3 susvisé (titulaires ou suppléants) désignées par le conseil national de l'ordre des vétérinaires ;- d'un enseignant-chercheur d'une des écoles nationales vétérinaires (titulaire ou suppléant) désigné par le conseil national de l'ordre des vétérinaires. Il est présidé par le président du conseil national de l'ordre des vétérinaires ou son représentant, qui dispose d'une voix prépondérante. Il est constitué pour une durée de trois ans.II. - Après délibération, le jury fournit au conseil national de l'ordre des vétérinaires la liste des candidats ayant satisfait à l'épreuve d'aptitude, y compris des personnes mentionnées au premier alinéa de l'article 7 du présent arrêté, pour que celui-ci procède à leur inscription sur le registre national d'aptitude prévu au III de l'article D. 243-7 du code rural et de la pêche maritime. Sans préjudice des dispositions de l'article 2 du décret n° 2017-573 du 19 avril 2017 susvisé, peuvent accéder à l'épreuve d'aptitude les candidats ayant obtenu une note au moins égale à 10 sur 20 à l'épreuve d'admissibilité.

(4) Diplôme

Il existe aujourd'hui des certificats d'écoles, ainsi qu'un diplôme déposé à la RNCP. Toutefois l'examen menant au diplôme d'Ostéopathe Animalier est géré par les vétérinaire.

(5) Formation

Il existe environ une douzaine d'écoles en France proposant des formation de cinq années à l'issue desquelles un examen  final est proposé. 

Le texte n° 56 Arrêté du 19 avril 2017 précisant les conditions selon lesquelles les personnes mentionnées à l'article D. 243-7 du code rural et de la pêche maritime sont réputées détenir les connaissances et savoir-faire nécessaires à la maîtrise des compétences exigées pour la réalisation d'actes d'ostéopathie animale.

Le conseil national de l'ordre des vétérinaires reçoit et examine les demandes de candidature pour l'inscription à l'épreuve d'aptitude mentionnée au I de l'article D. 243-7 du code rural et de la pêche maritime, et les demandes de reconnaissance des qualifications professionnelles des personnes mentionnées à l'article R. 204-1 et au II de l'article D. 243-7 précité. Il est responsable de l'organisation et du déroulement de l'épreuve d'aptitude mentionnée au I de l'article D. 243-7, dont il établit le règlement. Ce règlement fixe le calendrier de dépôt des candidatures et des épreuves, la composition du dossier de candidature, les coefficients des épreuves et le tarif d'inscription. Il publie ces dispositions sur son site internet.I. -

L'épreuve écrite d'admissibilité est un questionnaire à choix multiples. Ce questionnaire à choix multiples porte sur les connaissances en biologie, en anatomie, en physiologie et en matière de maladies, des espèces habituellement présentées en consultation d'ostéopathie animale, et les compétences nécessaires pour :

  • Adopter une posture professionnelle conforme aux normes légales, réglementaires et déontologiques applicables à l'ostéopathie animale ;
  • Recueillir, hiérarchiser et synthétiser des données afin de déterminer les manipulations ostéopathiques adaptées ;
  • Reconnaître les signes cliniques des principales maladies et troubles qui concernent les espèces vivant habituellement dans l'Union européenne, et les dangers sanitaires définis à l'article L. 201-1 du code rural et de la pêche maritime ;
  • Evaluer la pertinence d'une prise en charge par un vétérinaire.I. - L'épreuve pratique d'admission est une démonstration sur deux espèces animales, un carnivore domestique et une espèce de grande taille à choisir par le candidat entre grands ruminants et équidés. Elle a pour objectif de vérifier que les personnes pratiquant des actes ostéopathie animale sont en capacité :1° D'aborder et de contenir un animal en toute sécurité pour l'animal et pour les personnes présentes, dans le respect des règles du bien-être animal et de l'éthique, de donner toutes les instructions pour se faire aider de façon efficace ; 2° De procéder à l'anamnèse et mettre en œuvre des tests en adéquation avec la sémiologie clinique spécifique à l'ostéopathie animale afin d'établir des propositions de manipulations ostéopathiques ; 3° D'identifier les cas nécessitant une prise en charge par un vétérinaire et en s'abstenant de toute manipulation pouvant aggraver l'état de l'animal, porter préjudice au diagnostic d'une affection intercurrente, notamment d'une maladie légalement réputée contagieuse ; 4° De savoir en référer au professionnel compétent et disposant des moyens techniques nécessaires, autant que de besoin ; 5° De mettre en œuvre les manipulations ostéopathiques adaptées ; 6° De savoir donner les consignes de suivi et de rééducation de l'animal permettant d'optimiser le résultat de la manipulation ; 7° De démontrer la connaissance d'une éthique professionnelle respectant la confiance du propriétaire.

Il est utile de rappeler qu'aujourd'hui il n'est pas nécessaire d'être vétérinaires pour exercer. Certains professionnels pensaient qu’il était nécessaire de faire au moins 5 années d’études ce qui est la loi aujourd'hui. L’IRATEV propose une formation d’ostéopathie équine sur un an pour les professionnels du cheval ou sur 2 ans pour les autres. L’OFPTM propose des stages courts de 32 heures en direction des praticiens justifiant de bonnes connaissances en ostéopathie.

(6) Emploi

« Art. R. 243-9.-I.-Pour l'inscription sur la liste prévue au 12° de l'article L. 243-3, les personnes qui souhaitent réaliser des actes d'ostéopathie animale adressent au conseil régional de l'ordre des vétérinaires de leur domicile professionnel :

  • 1° Leur nom et adresse professionnelle ;
  • 2° Un engagement écrit à respecter les règles de déontologie énoncées à l'article R. 243-8 ;
  • 3° Tout document ou pièce permettant d'attester de leur inscription sur le registre national d'aptitude mentionné au III de l'article D. 243-7 ;
  • 4° La liste des départements où elles envisagent de réaliser de tels actes.

Inutile de dire que le nombre de praticiens était particulièrement restreint mais du fait des nouveaux textes de loi la demande est importante. 

Point de vue : métier vraiment particulier nécessitant une parfaite connaissance de la physiologie du cheval et obligeant une bonne condition physique. En effet, la manipulation des chevaux n’est pas aisée, compte tenu de la taille de ces animaux. Comme pour les dentistes, un texte de loi est apparu en 2012. Les décrets d'application sont sortis, donc on sait  ce qui va se passer. Toutefois, on voit fleurir des écoles, de ci-de la, pour des études de 5 ans, .

  • Institut de recherche et d’application techniques aux énergies du vivant (IRATEV)

  • Organisme de formation professionnelle en thérapies manuelles (OFPTM)

Présentation

Le shiatsu est une méthode venant d’Asie qui tire son origine d’un système de pensée et de pratiques qui s’est développé sur plus de 5000 ans. Shiatsu, qui signifie en japonais doigt (shi) et pression (atsu) est une pratique basé sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise. La popularité croissante du Shiatsu en France mais également en Belgique, Grande Bretagne, Finlande correspondent au besoin actuel de recourir à une démarche pour leurs animaux, efficace et sans médication excessive. 

Définition du métier

Le KI joue un rôle dans le fonctionnement des activités vitales du corps. Cette énergie alimente le corps et lui permet de se défendre contre les agents pathogènes. Lorsque le KI circule harmonieusement dans le corps, l’état de santé est donc satisfaisant. Au contraire, si le flot du KI est interrompu, le corps ne peut plus fonctionner correctement et son état de santé se détériore tant sur le plan physique que psychologique. Le praticien Shiatsu se sert de ses mains pour appliquer des pressions sur des points ou des zones du corps afin de rééquilibrer la circulation de l’énergie.  Au cours de la séance, il fera effectuer au cheval des rotations ou étirement de membres qui tiennent également une place prépondérante dans le processus d’auto guérison. Le sens du toucher est très développé chez le cheval. La collaboration du cheval au shiatsu est donc immédiate car totalement instinctive. En Chine et au Japon, tous les êtres vivants ont de tout temps bénéficié des grands principes de la médecine chinoise, et si le Shiatsu est connu pour les humains son emploi est relativement récent.

Ministère concerné par la formation 

Il n’existe pas de diplôme professionnel d’état  
homologué en France. En revanche les formations mènent à un certificat fédéral de praticien animalier (spécialité chevaux), reconnu par la fédération française de Shiatsu traditionnel.

Centre de formation 

Liz Eddy est l’une des quatre première personnes a avoir complété une formation en Shiatsu équin avec Paméla HANNAY, patricienne à l’Ohashi institut de New York. Liz Eddy a créé The Scottish School of Shiatsu for Horses basée à Perth en Ecosse. La branche française de cette école est ouverte depuis 2002.

formation 

Il existe deux types de formation, une formation d’initiation, celle qui s’adresse à tous et qui permettent l’apprentissage de techniques simple et d’ordre pratique, l’aspect théorique du Shiatsu étant laissé de coté lors de ce premier stage, et un stage de perfectionnement  s’adressant à ceux qui ont participé à ce premier stage.

Une formation de trois niveaux prépare au certificat fédéral de praticien animalier (spécialité chevaux). Cette formation se déroule sur une période de deux ans et demi afin de prendre le temps d’approfondir les techniques du Shiatsu. Il s’agit également du temps de maturation nécessaire et l’opportunité pour le stagiaire d’acquérir une hygiène de vie et de pensée satisfaisante. En fin de premier niveau, les stagiaires passent un contrôle de connaissances qui determinera les progrès de chacun en Shiatsu. En fin de deuxième et troisième niveau, les stagiaires passent deux controles de connaissances, l’un écrit, l’autre pratique, notés par des examinateurs externes qui décideront de l’aptitude du candidat.

  • Premier niveau : 4 modules de deux journées chacun en équin et un stage de quatre jours en Shiatsu humain plus une journée de bilan de connaissance,  apprentissage et pratique des différentes techniques du Shiatsu, anatomie et comportement du cheval, grand principes du Ki, Yin-Yang et localisation des méridiens (sur l’humain).
  • Deuxième niveau : 5 modules de deux journées chacune en équin plus un stage de trois jours en shiatsu humain plus une journée d’examen. Théorie des 5 éléments, localisation des méridiens (équin et humain), et leurs fonctions, physiologie du cheval. Les études de cas des deuxième et troisième niveaux font partie de la note finale. 90 % de présence au cours sur les 3 niveaux est obligatoire pour obtenir le statut de praticien.
  • Troisième niveau : 5 modules de deux journées chacun en équin plus un stage de 3 jours en shiatsu humain plus une journée d’examen. Points Shū et Mu, shiatsu spécifique.  Afin que cette formation soit la plus complète possible, les stagiaires pratiquent sur des chevaux de races et de disciplines aussi diverses que possible. Les cours ont lieu dans des écuries différentes.

Emploi 

Il n’y a pas d’emploi véritable hormis les quelques praticiens s’étant mis à leur compte,  dans des conditions fragiles puisqu’ils se heurtent à la loi concernant les soins vétérinaires. Certains travaillent avec des vétérinaires, d’autres passent des accords avec des centres équestres, s’engageant à ne pas franchir le cadre qui est le leur.

 

Point de vue : Il faut comprendre que la loi sur les soins aux animaux n’a toujours pas changé, même si il y a eu une avancée pour les dentistes et les ostéopathes. On ne peut donc pas proposer à des jeunes de choisir cette activité comme si c’était un métier comme un autre. En revanche, c’est sans doute une bonne approche des soins aux chevaux pour des propriétaires ou pour ceux qui s’intéressent aux médecines alternatives.

Ecole Ecossaise de Shiatsu pour chevaux
104 route de Bel Air
76440 LE FOSSE
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.horses-shiatsu.com
Tel : 06 13 75 57 03

 

Définition du métier

Très vieux métier, né lorsque les humains se sont mis en tête d'utiliser le cheval comme outil de travail et comme moyen de locomotion. Du paysan, au militaire en passant par le notable, ils ont conduit les chevaux sur des terrains plus ou moins durs, plus longtemps que ne le supportaient les sabots des animaux. Il fallut alors trouver une solution pour que ceux-ci ne se blessent pas et continuent de travailler. On inventa alors la chaussure pour chevaux, et de façon empirique, on améliora les techniques de la ferrure.

Spécialiste du pied, le maréchal-ferrant est un maillon indispensable au bien-être et à la bonne santé du cheval tout au long de sa vie de travail. Son savoir-faire doit être irréprochable. Il doit évoluer avec les connaissances scientifiques qui s’accroissent continuellement. Il doit être compétent en locomotion, en pathologie et en orthopédie. Il a également une fonction de conseil et peut orienter le client vers un vétérinaire, voire un ostéopathe. Il ne peut pas faire de traitement, sauf sur prescription et sous le contrôle d’un vétérinaire.

Ministère concerné par la formation

Les diplômes d’Etat sont délivrés par le Ministère de l’Agriculture.

Condition d’accès & diplôme

Depuis la publication d’un décret en 1998, l’installation d’un maréchal-ferrant ne peut être faite que par des professionnels titulaires d'un diplôme homologué.

Formation

Selon les âges et les préférences, on peut choisir entre la formation initiale (formation des lycées), l’apprentissage (de 16 à 26 ans, dans les centres de formations d’apprentis) et la formation continue (à partir de 16 ans et pour les adultes qui sont accueillis dans les centres de formations professionnelles et de promotion agricole).

Diplômes

Le choix se fait entre deux diplômes, choix fait selon le niveau scolaire de l’élève :

  • certificat d’aptitude professionnelle agricole (CAPA), option maréchalerie (niveau V) ;

  • brevet d’enseignement professionnel agricole (BEPA), option maréchalerie (niveau V).

Ces diplômes se préparent en deux ans après la classe de troisième.

1ère voie : l’apprentissage. Il se prépare au cours d’un cycle de 600 heures dans un centre de formation d’apprentis (CFA) ou en section d’apprentissage ou en unité de formation par apprentissage.

2e voie : la formation continue. Elle dure 600 heures dans un centre de formation d’apprentis (CFA).

Une de ces conditions d’accès est indispensable :

  • un niveau 3e de collège ;

  • être titulaire d’un CAP, ou d’un CAPA, ou d’un diplôme obtenu à l’issue d’un cycle de détermination des lycées ;

  • justifier d’un niveau de scolarité de seconde générale et technologique ou d’un an d’activité professionnelle à temps plein à l’entrée en formation.

La formation est assurée par modules généraux (expression, communication et langue française, langue étrangère et activités physiques, vie sociale, civique et culturelle, mathématiques et traitement de données), par modules professionnels (filière cheval, la matière et le vivant, connaissance du cheval) et par module de la spécialité (fonctionnement et résultats du système d’entraînement, conduite d’un processus d’entraînement et d’exploitation du cheval de compétition). On peut poursuivre ses études jusqu’au baccalauréat professionnel ou au brevet de technicien de maréchalerie.

Emploi

Environ 1300 maréchaux-ferrants sont inscrits à la Chambre des métiers. Parmi eux, 130 sont salariés et 25 sont des femmes. Ils ne sont pas équitablement répartis sur l’ensemble du territoire. Certaines régions manquent de maréchaux malgré un équilibre relatif entre l’offre et la demande. Les maréchauxferrants travaillent souvent seuls et proposent des ferrures d’entretien ou correctrices.

 Point de vue : métier de contact avec le cheval, il est cependant très contraignant et traumatisant au niveau des articulations du maréchal en raison de la position du dos. Il n’est pas rare que les professionnels arrêtent d’exercer ce métier pour des raisons de santé. Le créneau professionnel n’est pas complètement bouché, il faut en profiter tant qu’on est jeune.

  • Union française des maréchaux-ferrants

  • Ecole centrale de maréchalerie de l'Etat

  • Ecole nationale professionnelle des Haras nationaux

  • Fédération nationale des artisans ruraux

 

Définition du métier

L’activité du kinésithérapeute équin est comparable à celle exercée sur les humains. Le spécialiste fait un premier bilan au vue de l’animal, contrôle et oriente le propriétaire vers le traitement le plus adapté pour l’animal. Ce métier est exercé en solitaire par le praticien. Diverses méthodes sont utilisées : massages, étirements, électrothérapie, ultrasons, lasers.

Ministère concerné par la formation

Le métier de kinésithérapeute n’existe pas officiellement. Les vétérinaires qui exercent ce métier sont sous la dépendance du Ministère de l’Agriculture.

Condition d’accès à la formation

L’accès à ce type de métier passe par la filière vétérinaire ou par celle de la kinésithérapie humaine.

Diplôme

Pour ce type d'activité fait en milieu équestre, aucun diplôme officiel n’existe. Les seuls vrais diplômes reconnus sont ceux de docteur vétérinaire ou de kinésithérapeute humain.

Formation

Les formations s'adressent à des kinésithérapeutes humains ou à des vétérinaires déjà diplômés. Elles se déroulent sur deux ans, en formation continue, sous forme de séminaires (12 fois deux jours). Une seule école propose ce type de formation : l’Institut français de kinésithérapie animale (IFKA).

Point de vue : métier vraiment particulier, qui nécessite de posséder une bonne condition physique en plus d’une parfaite connaissance de la physiologie du cheval.

  • Institut français de kinésithérapie animale (IFKA)

Définition du métier

Cette activité de la santé est assez nouvelle mais elle a déjà pris de l’importance. En effet, un problème de dentition peut être la source de maux et de douleurs pouvant devenir grave (le cheval cesse de manger par exemple).

L’objectif d’un dentiste est de permettre à l’animal d’utiliser ses mâchoires sans douleur et de façon performante. Pour cela, il met en œuvre plusieurs techniques (détartrage, meulage, polissage, extraction de dents). Autrefois, les dents étaient râpées avec des râpes manuelles. Ce travail peut se faire maintenant avec des meules électriques. Il est nécessaire d’avoir un bon contact avec les chevaux car les travaux se font sans endormissement. Il est toléré que les dentistes qui ne sont pas vétérinaires puissent exercer dès lors qu’ils n’administrent pas de médicaments. C'est devenu un vrai métier suite à la parution 'n 2012 d'une loi spécifique. En effet, la profession manquait de statut ce qui n'est plus le cas. On estime qu’environ une centaine de dentistes équins exercent en France.

Ministère concerné par la formation

Le métier de dentiste équin existe aujourd'hui. Le Ministère de l’Agriculture gère la profession de vétérinaire, donc ceux qui exercent la dentisterie équine. Journal Officiel n° 0241 du 15 octobre 2016 texte n° 26 Décret n° 2016-1374 du 12 octobre 2016 fixant les compétences adaptées à la réalisation d'actes de dentisterie sur les équidés.

Texte de loi

I.-Pour l'application du présent chapitre, on entend par :

  •  Acte de médecine des animaux : tout acte ayant pour objet de déterminer l'état physiologique d'un animal ou d'un groupe d'animaux ou son état de santé, de diagnostiquer une maladie, y compris comportementale, une blessure, une douleur, une malformation, de les prévenir ou les traiter, de prescrire des médicaments ou de les administrer par voie parentérale
  •  Acte de chirurgie des animaux : tout acte affectant l'intégrité physique de l'animal dans un but thérapeutique ou zootechnique.
  • Les techniciens dentaires, justifiant de compétences adaptées définies par décret, autres que ceux répondant aux conditions du 7° intervenant sur des équidés pour des actes de dentisterie précisés par arrêté, sous réserve de convenir avec un vétérinaire des conditions de leur intervention ;
  • Objet : réalisation d'actes de dentisterie par les techniciens dentaires équins. le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication. Le décret définit les compétences que doivent maîtriser les personnes pratiquant des actes de dentisterie équine. le décret est pris pour l'application de l'article L. 243-3 du code rural et de la pêche maritime dans sa rédaction issue de l'article 47 de la loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir : Article 1 : Art. D. 243-5.-Sont réputés disposer des compétences adaptées mentionnées au 11° de l'article L. 243-3, les techniciens dentaires équins qui détiennent un diplôme ou un titre à finalité professionnelle, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de l'agriculture

  • Journal Officiel 0241 du 15 octobre 2016 texte n° 26 Décret n° 2016-1374 du 12 octobre 2016 fixant les compétences adaptées à la réalisation d'actes de dentisterie sur les équidés : 

  • leur capacité à évaluer l'état de la dentition et de la sphère buccale des équidés ainsi qu'à concevoir, mettre en place et effectuer un programme de suivi adapté ;-

  • leur capacité à appréhender le comportement des équidés et à maîtriser leur contention.Ils doivent notamment :

  • 1° Détenir des connaissances anatomiques et physiologiques adaptées à l'odontostomatologie des équidés et savoir évaluer si l'état de l'animal autorise son intervention et si la présence d'un vétérinaire est requise ;

  • 2° Maîtriser l'ensemble des techniques et des actes relevant de leurs compétences et utiliser le matériel nécessaire de façon adéquate dans le respect du bien-être de l'animal ;

  • 3° Posséder des connaissances relatives au comportement de l'équidé leur permettant de mener à bien une intervention en respectant le bien-être de l'animal, sa sécurité et celle des personnels soignants ;

  • 4° Maîtriser les techniques d'approche, de manipulation et de contention physique des équidés. Les connaissances et savoir-faire nécessaires à la maîtrise de ces compétences sont précisés par arrêté du ministre chargé de l'agriculture. Ils doivent être actualisés par la formation professionnelle continue au regard de l'évolution des connaissances et des techniques de l'odontostomatologie équine.

Formation

Il existe aujourd'hui plusieurs écoles sans compter l'apprentissage auprès d'un professionnel en exercice (voir Internet). Il existe une association regroupant  des professionnels de la dentisterie équine.

Diplôme

Il existe des certificats de connaissances mais pas encore de diplôme professionnel. Un décret doit sortir. Apparemment, il ne s'agit pas d'exercice illégal de la médecine, quoique certains vétérinaires revendiquent ce type d’intervention. 

Conditions d’accès à l’exercice de cette profession

Le candidat dentiste doit être majeur et posséder son permis de conduire. Il lui faut réussir à entrer en formation chez un dentiste en activité et à venir détenir soit un diplôme professionnel soit un diplôme soit un titre à finalité professionnelle.

Point de vue : beau métier pour qui aime les chevaux. Pourtant, les places sont encore plus chères du fait de l’absence de structure pour ce métier. Quelques places restent à prendre. Attention, il faut beaucoup de clients pour réussir à vivre de cette activité. Il n’est pas évident qu’à l’avenir, cette profession puisse encore s’exercer avec la tolérance actuelle : des formations pourront s’imposer et l’accès pourrait devenir sélectif. Un texte de loi a vu le jour en 2012 ouvrant une brèche dans la loi concernant les soins aux animaux. Toutefois, le décret d'application n'est toujours pas sortis. On en est toujours au même point.

  • Association des vétérinaires équins français
  • Ecoles nationales vétérinaires
  • Syndicat national des vétérinaires français
  • https://www.adf.asso.fr/fr/ladf/qui-sommes-nous

 

Définition du métier

Ce métier médical est exercé par ceux qui ont obtenu leur diplôme de docteur vétérinaire, tout en étant spécialisés dans les soins pour les chevaux. Le choix d’exercer son art sur des chevaux au terme de ses études est accessoire ou opportuniste, facilités si l'on a des affinités pour cet animal. Le vétérinaire équin se déplace beaucoup, puisqu’il doit se rendre sur les lieux des incidents ou des traitements (vaccination,…). Le travail d’un vétérinaire est vaste allant de la vaccination à la chirurgie en passant par les soins conjoncturels (colique, fourbure), le signalement sous la mère ou la confection d’un livret. Pour ceux qui aiment les animaux, et plus précisément les chevaux, ce métier est extraordinaire. En revanche, la formation est longue et l’obtention de son diplôme est le fruit d’une grande activité étudiante.

Ministère concerné par la formation

Le Ministère de l’Agriculture gère les formations et les diplômes des vétérinaires.

Condition d’accès à la formation

Avant tout, la réussite au concours d'entrée à l'Ecole nationale vétérinaire (ENV) est incontournable. Cette épreuve a la réputation d'être très difficile. Quatre écoles vétérinaires existent : Maisons-Alfort, Lyon, Toulouse et Nantes.

Trois concours ouvrent la voie aux études :

  •  Concours A, passé au terme d’une année de classe préparatoire, permettant aux lauréats d’entrer en deuxième année du premier cycle,
  • Concours B, ouvert aux titulaires d'un DEUG, science et technologie, mention science de la vie, permettant aux lauréats d’entrer en première année du deuxième cycle,
  • Concours C, ouvert aux titulaires d'un BTSA ou d’un DUT, permettant aux lauréats d’entrer en première année du deuxième cycle.

Diplôme

Le diplôme qui valide la formation est le diplôme d'Etat de docteur vétérinaire. L’étudiant peut arrêter ses études à l’issue du diplôme d’Etudes fondamentales vétérinaires d’assistant vétérinaire (DEFV) ou finir le cursus complet par la soutenance d’une thèse qui donne le titre de docteur vétérinaire. On peut également préparer un diplôme d’études spécialisés vétérinaires (DESV) ou encore passer un certificat d’études approfondies en médecine et chirurgies des équidés.

Formation

La formation vétérinaire dure six à neuf ans, selon que l'on arrête ses études à la thèse de doctorat ou que l'on aille jusqu'au diplôme d'études spécialisées vétérinaires.

  •  Premier cycle : formation scientifique en biologie, physique et chimie (sur 2 ans).
  • Deuxième cycle : formation théorique, pratique et clinique (sur 3 ans) qui est sanctionnée par le diplôme d’études fondamentales vétérinaires d'assistant vétérinaire (DEFV).
  • Troisième cycle : formation à des activités professionnelles diversifiées ou à la recherche.

 La soutenance d'une thèse de doctorat est obligatoire pour exercer à son propre compte. Le vétérinaire peut alors préparer le diplôme d'études spécialisées vétérinaires sur trois ans.

Emploi

Environ 13560 vétérinaires sont recensés en France (dont plus de 8000 libéraux). L’association des vétérinaires équins compte plus de 300 membres dont une cinquantaine n’exercent que sur les chevaux. On estime que la moitié travaille en solitaire et l’autre moitié au sein d’une association professionnelle.

Point de vue: ce métier intéresse de plus en plus de jeunes, mais les études sont longues et l’accès est particulièrement difficile. En tout état de cause, être vétérinaire représente un beau métier de relation avec les animaux.

  •  Association des vétérinaires équin français
  • Ecoles nationales vétérinaires (Maisons-Alfort, Lyon, Nantes, Toulouse)
  • Syndicat national des vétérinaires français
Définition du métier

Un assistant vétérinaire est un étudiant-vétérinaire qui n’a pas encore fini ses études : il peut assurer certains actes sous l’autorité d’un vétérinaire diplômé. Le candidat devra pour s’installer obtenir son diplôme d’Etat de docteur vétérinaire. Le choix du cheval est ensuite accessoire ou opportuniste, selon les affinités de chacun.

Ministère concerné par la formation

Elle dépend du Ministère de l’Agriculture

Condition d’accès

Il faut avant tout réussir le concours d'entrée dans une école nationale vétérinaire (ENV), concours qui a la réputation d'être très difficile. Quatre écoles existent : Maisons-Alfort, Lyon, Toulouse et Nantes.

Trois concours ouvrent la voie aux études :

  • Concours A, passé au terme d’une année de classe préparatoire, permettant aux lauréats d’entrer en deuxième année du premier cycle,

  • Concours B, ouvert aux titulaires d'un DEUG, science et technologie, mention science de la vie, permettant aux lauréats d’entrer en première année du second cycle,

  • Concours C, ouvert aux titulaires d'un BTSA ou d’un DUT.

Diplôme

Il s’agit du diplôme d’études fondamentales vétérinaires (DEFV) d’assistant vétérinaire. Ce diplôme est la première étape vers le diplôme de vétérinaire.

(5) Formation

La formation qui permet d’obtenir le titre d’assistant vétérinaire dure six ans.

Premier cycle : Formation scientifique en biologie, physique et chimie (sur 2 ans).

Deuxième cycle : Formation théorique, pratique et clinique (sur 3 ans) qui est sanctionnée par le diplôme études fondamentales vétérinaires d'assistant vétérinaire (DEFV).

Emploi

L’emploi est celui d’assistant du vétérinaire. Il permet d’acquérir un poste de salarié dans un cabinet ou dans une clinique vétérinaire.

Point de vue : métier pour qui aime les animaux et qui souhaite interrompre des études particulièrement difficiles, soit définitivement, soit pour une période limitée. Certains reprendront leurs études pour obtenir la thèse d’Etat.

  • Association des vétérinaires équins français

  • Ecoles nationales vétérinaires (Maisons-Alfort, Lyon, Nantes, Toulouse)

  • Syndicat national des vétérinaires français