Les Métiers du Cheval
La filière équestre professionnelle

Définition du métier

L’Office national des forêts (ONF) est né en 1966 dans sa version moderne.

Définition du métier

Ecogarde équestre fait partie des vrais nouveaux métiers. Ces personnels surveillent, assistent, sensibilisent : ils sont gardiens à cheval. Ils sont polyvalents et connaissent parfaitement le milieu naturel et l'écologie. Ils travaillent le plus souvent à deux, en liaison radio avec un P.C. et les autorités habitués à intervenir : gendarmerie, police municipale, pompiers. On les croise dans les communes, sur les plages et sur les dunes.

Les écogardes (ou patrouilleurs équestres) sont recrutés en majorité parmi les jeunes en contrat « emplois jeunes ». Ils sont principalement rémunérés par l'Etat et en partie par des collectivités. Quelques expériences d'associations ont tourné court. Les chevaux sont en propriété ou en location pour la durée du contrat de travail.

Ministère concerné par la formation

Le Ministère de l’Environnement.

Condition d’accès à l’exercice de ce métier

Aucune condition particulière n’est nécessaire pour l’accès car écogarde est plus un emploi qu’un métier. Aujourd’hui, les seules embauches sont faites dans le cadre des « emplois jeunes » avec le titre de garde moniteur.

Formation

Votre formation doit passer de préférence par un baccalauréat technique, un CAPA ou par un diplôme d'ouvrier forestier. Cette formation à l’environnement peut se prolonger après le baccalauréat (+2 années). Vous devrez vous renseigner auprès des lycées agricoles.

La société Formatour propose des stages « environnement » pour la formation de patrouilleur équestre forestier. Ces stages durent 5 semaines (195 heures) et préparent aux métiers de surveillance à cheval.

Un autre formation faite par le même organisme prépare au métier de patrouilleur équestre de montagne. Ce stage dure 400 heures.

Diplôme

Aucun diplôme professionnel reconnu par l’Etat n’existe aujourd’hui. Seuls, des certificats ou des diplômes d’écoles privés sont accessibles.

Emplois

Ce type de formation permet d’accéder à presque tous les métiers liés à l’environnement : écogarde, patrouilleur équestre, garde champêtre, garde vert.

Point de vue : il est évident que le nombre de places est réduit, dû au manque de moyens du Ministère de l’Environnement d’une part et au nombre restreint de parcs d’autre part. En revanche, en comparaison avec les agents de l’ONF ou avec les gendarmes, on peut être recruté sans être fonctionnaire.

Définition du métier

Les métiers de la nature à cheval sont de plus en plus prisés. Beaucoup de candidats se présentent mais peu sont élus car les employeurs sont peu nombreux. Sept parcs nationaux et 37 parcs naturels régionaux ont été créés. Ils dépendent du Ministère de l’Environnement. Les « emplois jeunes » ont permis la création de quelques postes : le parc national des Cévennes et quelques parcs régionaux ont mis en place des équipes de gardes moniteurs.

Leurs missions sont la surveillance des sites, l’accueil et l’information des usagers, le repérage des nuisances, l’observation des équipements de terrain.

Ministère concerné par la formation

Ministère de l’Environnement.

Condition d’accès à l’exercice de ce métier

Aucune condition particulière d’accès n’est à souligner car cette activité est plus un emploi qu’un métier. Aujourd’hui, les seules embauches sont des « emplois jeunes » avec le titre de garde moniteur.

Formation

La société Formatour propose des stages « environnement » pour la formation de patrouilleur équestre forestier. Ces stages durent 5 semaines (195 heures) et préparent aux métiers de surveillance à cheval. Un autre formation faite par le même organisme prépare au métier de patrouilleur équestre de montagne. Ce stage dure 400 heures.

Diplôme

Aucun diplôme professionnel reconnu par l’Etat.

Emplois

Avec ce type de formation, on peut accéder à presque tous les métiers liés à l’environnement : écogarde, patrouilleur équestre, garde champêtre, garde vert.

 Point de vue : les places sont évidemment réduites. Cela est dû au manque de moyens au niveau du Ministère de l’Environnement et au nombre restreint de parcs en France.

Définition du métier

Il y a quelques années, les chevaux de traits étaient les rois du travail de la terre. Et pour cause : pour les vignes, pour les moissons, pour les transports, aucune autre solution n’existait. Ces chevaux étaient les plus forts et les plus dociles. Ensuite la mécanisation a amorcé l’industrialisation et, avec elle, la mort annoncée du cheval. On peut remarquer qu’il n’y a pas que les chevaux qui ont peu à peu disparu. Les paysans aussi, qui de 60 % de la population en 1900 sont passés à moins de 1% aujourd’hui. Le machinisme a sonné le glas du travail à la main.

Actuellement, le cheval retrouve un peu de ses lettres de noblesse, grâce à la volonté de quelques passionnés qui l’utilisent pour le débardage à cheval, exclusivement dans les lieux inaccessibles au matériel mécanique. Il cause moins de dégâts aux arbres ou aux chemins ; il ne tasse pas le sol, ne crée pas de profondes ornières ; il ne patine pas sur le sol humide.

Ministère concerné par la formation

Le Ministère de l’Agriculture.

Condition d’accès à la formation

Il n’y a pas de condition particulière d’accès puisque le candidat apprend l’attelage et l’utilisation de chevaux de trait ou de mules. Ces formations coûtent assez cher mais peuvent être prises en charge par les institutions habituelles (ASSEDIC, ANPE, etc.).

Formations

Elles sont faites par des sociétés ou des lycées privés spécialisés. Aucun contenu de formation n’a été homologué donc chacun propose ce qui lui convient. Formatour offre une formation de débardage et d’entretien des paysages avec un animal de trait, d’une durée de 400 heures.

Diplôme

Le certificat atteste de la formation. Aucun diplôme de débardeur n’existe.

Emplois

Les employeurs susceptibles d’embaucher des débardeurs sont rares. Lorsqu’ils existent, ces emplois sont isolés. La passion doit animer ces débardeurs et leurs revenus sont faibles. Pourtant l'office national des fôrets (ONF) passe des contrats avec  des débardeurs privés dans des lieux peu accessibles pour les engins forestiers.

  • Formatour

  • Syndicat des cochers

Point de vue : activité marginale, bien que l’ONF en fasse l’expérience dans certaines forêts peu accessibles. L’entreprise doit être disposée à travailler au rythme du cheval. Cet emploi s’applique bien aux conditions en zones montagneuses. Ce métier n’a pas forcément un grand avenir.

Définition du métier

Le métier d’agent d’entretien à cheval fait partie des nouveaux métiers, prolongeant en fait l’existence d’anciens emplois associés aujourd’hui au cheval. Ainsi, certaines communes commencent à utiliser leurs employés de façon plus valorisante. Les agents d’entretien (les éboueurs) en sont un exemple : au lieu de ramasser les ordures avec des bennes classiques, ces employés le font avec une remorque et un cheval d’attelage. Autre exemple, certaines plages sont nettoyées grâce à ces équipages. D’autres sont aidés par des attelages pour le jardinage municipal. Parfois, ces expériences voient le jour en collaboration avec des partenaires associatifs ou équestres locaux.

Des agents d’entretien travaillent aussi dans les centres équestres. Ces personnes gèrent l’entretien, la maintenance, l’accueil, l’animation et assurent un peu de gestion.

Ministère concerné par la formation

Aucune formation, ni diplôme n’existent en général pour ce métier. Pour la conduite de l’attelage, des formations utiles pour accéder à ces emplois relèvent de la Fédération française d’équitation pour les meneurs et du syndicat des cochers pour les professionnels.

Conditions d’accès à la formation

Pour se présenter à l’examen, il faut être titulaire de la licence fédérale du CNTE, être âgé de 18 ans révolus, posséder le brevet national de secourisme ou l’AFPS, avoir accompli 6 jours de randonnée certifiée par un diplômé de la DNTE, avoir satisfait aux conditions du test technique pendant une randonnée probatoire et contrôlée par un meneur diplômé. Les dossiers d’inscription doivent être retirés et remis au président de l’association régionale de tourisme équestre dont vous dépendez. Pour les cochers il n'y a aps de prérecquis.

Formation

Le Comite national du tourisme équestre (CNTE) au sein de la FFE s’investit dans la promotion de l’attelage de loisirs. Il propose des formations spécifiques : l’accompagnateur meneur de tourisme attelé. Pour les cochers, le syndicat se charge de proposer les formations adéquates pour accéder au certificat de spécialisation.

Diplôme

Le diplôme de « meneur bronze » en tourisme équestre sanctionne l’aptitude à conduire un attelage à un rang, de un ou de deux chevaux, en assurant la sécurité routière et celle des passagers, l’emploi rationnel des chevaux et du matériel. Ce diplôme est fédéral, délivré par le CNTE. Il n’est pas obligatoire pour assurer la conduite d’un attelage. Celui du syndicat des cochers sanctionne l'aptitude à conduire et travailler avec des chevaux d'attelage. 

Condition d’accès à l’exercice de ce métier

L’emploi d’agent d’entretien est un emploi de fonctionnaire municipal qui ne nécessite aucune expérience particulière, dont le recrutement ne passe pas forcément par voie de concours.

Point de vue : peu d’emplois dans ce type de métier sont proposés par les communes. Toutefois, les centres équestres ont besoin de personnels techniques. Pour qui aime la nature et le cheval, il est possible de s’épanouir dans ces activités professionnelles.