Les Métiers du Cheval
La filière équestre professionnelle

Définition du métier

Le métier de vendeur réclame des aptitudes particulières : de l'écoute, de la gentillesse, de la patience et des réponses professionnelles adaptées. En conséquence, des grands magasins de sports, des selliers ou des supermarchés possédant un rayon sport, sont de plus en plus nombreux à faire appel à des vendeurs pointus dans le domaine du matériel équestre de sport, de tourisme ou de dressage (vêtements, matériel de contention, sellerie, aliments, etc.).

Cette activité professionnelle peut être un moyen d'évoluer et d’adopter un fonctionnement familial plus classique, avec des horaires moins contraignants que ceux d'un moniteur par exemple.

Ministère concerné par la formation

Aucun spécifique.

Formation

L'idéal est de suivre une formation commerciale et parallèlement de devenir un cavalier émérite. La chaîne de magasins « Go Sport » a ouvert une formation spécifique avec l'Ecole supérieure de commerce à Grenoble, permettant sur une année de former des responsables de rayon d’équitation.

Condition d’accès à la formation

Les candidats doivent avoir fait au minimum deux années universitaire après le baccalauréat, avoir moins de 26 ans et le galop 5.

Condition d’accès à l’exercice de ce métier

Les niveaux galop 5 à 7 sont le minimum requis et certains diplômes (ceux de groom, de cavalier d'équitation western) seront un plus pour l’employeur.

Pour être chef de rayon ou vendeur spécialisé dans ce type de commerce, les expériences professionnelles et sportives sont indispensables. Le choix des responsables de structure se portent plus facilement sur des cavaliers de haut niveau que sur des professionnels de la vente, fussent-ils diplômés.

Emploi

La plupart des grandes surfaces sportives ouvrent des postes selon les sports pratiqués. Ce secteur constitue donc une manne d’emplois divers. En tous cas, des rayons d’équitation ont été mis en place. Déposer son curriculum vitae et sa lettre de motivation, en frappant à plusieurs portes, ne doit toutefois pas vous faire peur.

Point de vue : pour ceux qui aiment le cheval, la proximité avec les animaux sera aléatoire. Cet emploi s’offre à des cavaliers en exercice. Et pourquoi ne pas allier dans un même emploi ses compétences avec sa passion : vendeur pour le salaire et le cheval pour les coups de cœur.

Définition du métier

Le marchand de chevaux est un commerçant qui achète et vend des chevaux. De moins en moins spécialisé sur quelques races, il s’intéresse à toutes les races. Ses négociations commerciales doivent suivre les cours, pour être capable d’établir les prix en fonction de l’offre et de la demande. Pour exercer ce métier, le marchand de chevaux doit souvent posséder un local, une ferme ou une propriété. Il acquiert des animaux qu’il entretient et élève, à la différence du courtier qui lui ne fait que mettre en relation des clients et des propriétaires de chevaux, sans jamais acheter de chevaux. Le marchand de chevaux peut garder au contraire parfois plusieurs dizaines de chevaux. De plus, il vend des produits et doit aujourd’hui assurer des services auprès de ses clients.

Parfois le marchand de chevaux se double d’une activité de loueur de chevaux : cette activité devient essentielle pour les clubs ou les ranchs ouverts qu’en été.En 1999, quelques 308 marchands de chevaux exerçaient cette profession en France (source : Cheval magazine, numéro spécial).

Ministère concerné par la formation

Le Ministère du Commerce et de l’Industrie.

Condition d’accès à l’exercice de ce métier

Une déclaration à la Chambre de Commerce et d’Industrie du lieu où s’installe le marchand, suffit.

Formation

Aucune formation, ni aucune école. Les nouveaux professionnels se forment directement auprès de vendeurs plus anciens. Les plus motivés essayent de devenir stagiaires chez des professionnels déjà en exercice. Le futur marchand a intérêt à posséder le plus de connaissances possibles et même à suivre des formations classiques :

  • BEPA agricole ;

  • moniteurs d’équitation ;

  • diplôme de l’AFASEC ;

  • formation des Haras nationaux.

L’obtention du permis de conduire les poids lourds est indispensable pour exercer ce métier (transport des chevaux).

Diplôme

Aucun diplôme.

Emploi

La possession d’une carte professionnelle n’est plus nécessaire depuis le 8 juillet 1998. Devenir marchand de chevaux est chose aisée aujourd’hui. On le devient souvent après avoir bourlingué dans d’autres activités équestres ou bien après avoir été éleveur de chevaux. Profession de relation et de commerce, le marchand de chevaux doit savoir acheter peu cher et revendre avec une plus-value. Autrefois les marchands de bestiaux (chevaux compris) s’appelaient des maquignons. Les temps ont changé. Aujourd’hui, la qualité des chevaux s’est élevée et l’usage des chevaux est devenu sportif, souvent de haut niveau : la filière s’est transformée. Les marchands achètent et revendent des athlètes, souvent pour des sommes importantes. Peu de salariés vivent dans ce secteur.

  • Chambre syndicale du commerce de chevaux (CSCCF)

  • Union nationale interprofessionnelle du cheval (UNIC)

  • Association française des courtiers en chevaux de sang (AFC)

Point de vue : connaître les chevaux, les performances, les lignées est fondamental si l’on veut se faire un nom dans ce métier. Savoir monter à cheval, connaître les soins et les modes d’alimentation, reconnaître les différentes races sont des bases indispensables. Partir d’un réseau de connaissances est essentiel. Vous devrez donc travailler sur le relationnel et la qualité. Si vous faites trop d’erreur, vous ne resterez pas longtemps en place.

Définition du métier

Le courtier n’est pas un marchand de chevaux qui achète et vend des chevaux. Il est plutôt un intermédiaire qui met en relation des clients et des propriétaires de chevaux. On suppose donc qu’il n’a pas besoin d’installation. Souvent il ne voit pas les chevaux, se contentant de photos et de descriptions. On trouve les courtiers surtout dans le monde des chevaux de course (trot et galop). En 1999, on comptait environ 38 courtiers de chevaux en France.

Ministère concerné par l’exercice de la profession

Ce métier relève du Ministère du Commerce et de l’Industrie car une déclaration est obligatoire auprès de la chambre de commerce de votre circonscription.

Formation

Aucune formation spécifique n’existe. Toutefois une formation de gestion comptable et administrative d’entreprise sera nécessaire pour la mise en place de votre activité si vous en êtes le gérant. Cela peut permettre d’obtenir une bourse et des crédits de création d’entreprise.

Diplôme

Aucun diplôme.

Condition d’accès à l’exercice de ce métier

Depuis le 8 juillet 1998, la possession d’une carte professionnelle n’est plus nécessaire. Une déclaration à la chambre de commerce suffit.

Emploi

Il est donc aisé de se déclarer courtier.

Point de vue : pour exercer ce métier et atteindre une certaine renommée, vous devez connaître les chevaux, les performances, les lignées. De plus, vous devez monter à cheval, connaître les soins et les bases de l’alimentation, reconnaître les races. Le réseau de connaissances professionnelles est essentiel. Vous devrez donc travailler sur le relationnel et la qualité. Attention, si vous faites trop d’erreurs, vous ne resterez pas longtemps dans cette activité.