Les Métiers du Cheval
La filière équestre professionnelle

Loueur d’équidé en nom propre

Evidemment, c’est apparemment le plus simple puisqu’il s’agit de déclarer son activité, sans rien payer à la base. Il faut en tout cas, déclarer son activité à la mairie, du moment que le centre accueille du public (obligatoire). Il faudra également faire une déclaration à la MSA, sans oublier les impôts, pour des raisons de TVA et de déclaration. Il ne faut pas oublier de contracter une assurance RC professionnelle qui couvre les accidents dont le centre pourrait être responsable. En revanche, les assurances couvrant les cavaliers, quoique vous puissiez le demander, n’est pas obligatoire, car les clients loueurs sont autonomes. Vous louez un cheval en échange de quoi on vous paye. En revanche, vous pouvez proposer des activités bénévoles à vos clients, comme de les mettre à cheval ou les accompagner puisque la loi interdit seulement d’être rémunéré pour ses activités. Attention : dans la mesure ou vous accueillez du public, vous devrez mettre en place un certain nombre de choses qui pourront être contrôlés : l’état de la sellerie, celui des chevaux et des clôtures (pas de barbelés), la présence de toilettes (WC) propres, la concordance entre les publicités et les produits proposés, les différents documents qui doivent être affichés (voir GHN).

Notre point de vue : Il est très facile d’ouvrir un centre, mais attention aux déconvenues financières. Il faut noter que la MSA vous demandera de payer vos propres cotisations sociales, voire les taxes et impôts si vous êtes au forfait, que votre affaire marche ou pas,. En revanche, le matériel acheté par le professionnel appartient au professionnel.

Loueur d’équidés en SARL

Sans doute le plus lourd à mettre en place et surtout celui qui est le plus compliqué à gérer, surtout si le budget est limité. En premier lieu il faut créer la société, c'est-à-dire faire des statuts, une liste des administrateurs, régler à la banque un dépôt de capital (fixe ou variable) et envoyer cela au tribunal de commerce. Evidemment, on trouve toutes les obligations vues plus haut, en nom propre, le maire, la MSA, et les impôts. Vous devrez payer la TVA, qui est aujourd’hui à 20%, puisque vous êtes dans un cadre agricole. Dans le cas ou vous ne possédez pas de diplômes adéquats, vous ne pourrez donc pas former les cavaliers ou les accompagner sauf à avoir un salarié possédant les diplômes nécessaires. Vous devrez contracter une assurance RC professionnelle.

En société SARL, vous n’avez pas la possibilité d’utiliser du personnel bénévole. Chaque personne qui travaille, ou même qui rend service, doit être un personnel rétribué, déclaré comme tel, au risque sinon de tomber sous le coup du travail au noir. La solution qui s’ouvre à vous, avec l’accord des clients, est de créer une association d’animation, qui aura pour mission de faire vivre le lieu : club house, bar privé, ballade entre associés, concours hippique. Ainsi, les rôles seront parfaitement délimités.

Notre point de vue : C’est lourd et la gestion ne mérite pas la médiocrité. La comptabilité doit être irréprochable, les résultats doivent être envoyés aux impôts et au tribunal de commerce tous les ans, chaque centime dépensé ou gagné doit être noté. Par ailleurs, il n’est pas possible de faire des choses bénévoles, ce qui est contraire à l’idée même du fonctionnement d’une société.

Loueur d’équidés en association 1901

Ce statut fiscal, contrairement à ce que tout le monde croit, est tout à fait régulier. Il se présente un peu comme une société, la différence étant qu’il est impossible de distribuer des dividendes entre les associés. Il est assez simple à mettre en place car la déclaration d’une association ne demande que la création des statuts, une liste des associés, le tout envoyé à la préfecture ou sous préfecture. On peut n’être que deux, un président et un trésorier. On doit prévoir des réunions du comité directeur et une assemblée générale par an. On peut faire adhérer les cavaliers en tant que membres passagers.

La mise en place du lieu doit se faire après une déclaration à la mairie. Vous pouvez également faire une déclaration à la MSA et à la direction régionale de la jeunesse et des sports si votre établissement est ouvert au public. Une comptabilité recettes / dépenses est suffisante, surtout au début. Il n’y a rien à payer à part les journaux officiels pour la parution. Evidemment, c’est le statut le plus intéressant pour tout ce qui concerne les activités bénévoles, puisque cette association 1901 est faite pour cela. Dans le cadre de l’animation du lieu, il est important de créer un certain nombre d’activités afin que les adhérents puissent trouver leur place : club house, bar privé, participation aux concours (CSO), participation des bénévoles à la randonnée, à la formation équestre,

Notre point de vue : l’association permet beaucoup d’activité annexes, impossible avec des autres systèmes puisqu’en contravention avec la loi,. C’est ainsi, qu’en dehors de la location pure des chevaux, chaque client étant associé, il lui est possible gratuitement d’apprendre à monter à cheval, d’être accompagné, faire de l’attelage, faire des jeux à cheval, passer des diplômes fédéraux tels les diplômes d’accompagnateur bénévole de la FREF-France ou de la FFE. Il n’est pas obligatoire d’être assujetti à la TVA. Il est tout à fait possible d’être à la MSA.

IMPORTANT :

La loi 2000 clarifie les droits et devoirs dans le cadre de l’activité sportive, option équitation ainsi que dans le cadre d’activités professionnelles non sportives. Toutefois, devenir moniteur n’est pas une fatalité. Loueur de chevaux, pensions, attelage, débourrage, dressage des chevaux et en parallèle et à titre bénévole former les cavaliers est aussi gratifiant qu’être moniteur équestre. 

Attention ! Restez dans la loi, c'est-à-dire que lorsque vous louez vos chevaux et que vous en faite la publicité, notez bien la réalité des produits vendus : vous louez des chevaux à des particuliers. D’ailleurs, vous pouvez demander à chaque cavalier ce qui vous paraît essentiel : un chèque de caution avant de partir, la présentation d’une attestation d’assurance ou d’une licence sportive, la signature d’un contrat qui vous lie contenant les droits de client et leurs devoirs du fait d’utiliser un animal qui ne leur appartient pas. Si vous mettez à disposition des bénévoles pour aider les cavaliers à partir mais aussi à apprendre à monter voire à les accompagner, il faut que tout ceci soit clairement énoncé sur le document publicitaire comme sur le contrat. Ces actions bénévoles ne peuvent pas être vendues. Le prix de vente de votre prestation de loueur ne concerne que la location du cheval et de la sellerie en état. Votre prix de vente devra également tenir compte de ce fait.

Récapitulatif des différents diplôme et certificats relatifs à la conduite d’attelages

Le Certificat de Spécialisation d’Utilisateurs de chevaux attelés : C’est la seule qualification reconnue par la profession et surtout par le ministère de l’agriculture.  Il est destiné aux porteurs de projets souhaitant pratiquer toutes activités d’attelage professionnel (débardage, travail du sol, transport de biens et de personnes, attelages de randonnées et de tourisme équestre). 

Ce titre a été élaboré en partenariat avec la profession et prouve que le détenteur a suivi une formation abordant aussi bien les techniques de menage et d’attelage que le soin aux animaux, l’entretien du matériel et la gestion d’une entreprise. Ce Certificat de spécialisation est un titre reconnu, inscrit au répertoire national des qualifications professionnelles et valide un niveau V. Quelque soit le cas de figure, toute personne physique ou morale souhaitant exercer ces activités professionnelles devra s’être identifiée auprès des organismes compétents, s’être déclarée et déclarer son personnel auprès des services de sécurité sociale et avoir souscrit un contrat d’assurance spécifique à l’activité exercée.

Diplômes fédéraux délivrés par la Fédération Française d’Equitation : Sont les diplômes d’une fédération sportive qui permettent d’évaluer le niveau des élèves dans le cadre d’un enseignement pour le loisir ou la compétition : Les Galops 1 à 9 de meneur, les brevets de tourisme équestre délivrés par la FFE Tourisme Equestre.  ils sont destinés aux meneurs pratiquant la randonnée en attelage et l’encadrement de groupe au cours de ces randonnées.

On trouve également les Brevets de Meneur de Bronze,  meneur d’attelages en tourisme équestre (M.A.T.E. complément éventuel de l’ATE), Chef de Caravane d’attelages.

A noter que l’assurance proposée au travers de la licence  FFE (carte de cavalier), ne couvre en aucun cas les dommages que causerait un meneur au cours d’une activité professionnelle et /ou rémunérée,  même si cette activité est occasionnelle. En revanche, la carte de la fédération des randonneurs équestres de France (FREF/FSGT) ne différencie pas les utilisateurs conducteurs d’attelages.

 Point de vue : Il est  important de préciser que les diplômes fédéraux de meneurs ne sont en aucun cas des diplômes professionnels et qu’il n’y a aucun texte à ce jour obligeant un conducteur de voiture hippomobile de posséder quelques diplômes que ce soit. Il est naturel que tous ceux qui souhaitent une activité professionnelle de cocher ou meneur se tournent vers les représentations professionnelles et syndicales spécialisées.

Syndicat des cochers

Le petit hautier
2 route de Paris
76220 MENERVAL
Courriel Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Fédération française d’équitation
FFE Lamotte Beuvron
Parc Equestre
41600 LAMOTTE BEUVRON
Tel 02 54 94 46 00  

Définition du métier

Le métier de transporteur de chevaux est avant tout celui de transporteur de marchandises (LOTI – article 34). Le cursus de formation concerne celui du simple chauffeur comme celui du chef d’entreprise de transport.

Il faut savoir que les transports de chevaux sont parfois gratuits (vous faites voyager le cheval par un ami) ou bien sont payants (ils sont effectué par un transporteur indépendant, LOTI - article 34).

Ministère concerné par la formation

Le Ministère des Transports gère ce métier.

Condition d’accès

Pour être salarié d’une entreprise de transport, il faut posséder le permis de conduire C (poids lourd jusqu’à 12,5 tonnes) ou le permis E (remorque - article 125 - 2), conformément au Code de la route (article 124). Pour passer ces examens, vous devez avoir 18 ans révolus (article 124 - 1).

Diplôme

Le permis de conduire est obligatoire.

Formation

Pour pouvoir travailler dans cette activité, vous devrez non seulement obtenir votre permis de conduire les véhicules poids lourds, mais en plus, suivre une formation obligatoire dispensée dans des centres de formation agréés à l’embauche, pendant 4 semaines,puis tous les 5 ans, pendant 3 jours.

La loi du 6 février 1998 a généralisé la formation obligatoire pour tous les conducteurs routiers professionnels : salariés ou non-salariés, en compte d’autrui ou en compte propre, transporteur de marchandises ou de voyageurs. Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez vous adresser à la direction régionale de l’équipement de votre département.

Emploi

Vous pourrez vous faire embaucher par un transporteur ou créer une société. Pour obtenir le statut de transporteur et effectuer un transport routier de marchandises pour le compte d’autrui avec des véhicules d’un poids maximal autorisé, supérieur à 3,5 tonnes ou d’un volume utile supérieur à 14 m3, l’inscription au registre des transporteurs est obligatoire. Pour cela, trois conditions sont à remplir :

  • avoir une capacité financière égale à un capital de 3200 € par véhicule ou de 160 € par tonne de poids maximal autorisé pour chaque véhicule ;

  • présenter le bulletin n° 2 du casier judiciaire vierge ;

  • avoir réussi le passage d’un examen écrit de 70 questions et d’une épreuve de gestion (équivalence sous condition avec certains diplômes de niveau III ou encore avec une expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans des fonctions de direction).

Point de vue : pour qui aime voyager, ce métier est idéal. Malheureusement, les cavaliers qui font le plus de kilomètres sont les cavaliers professionnels et les embauches sont rares. La plupart du temps, des grooms font office de chauffeur. Des transports de chevaux se font à titre bénévole. Attention alors aux problèmes d’assurances ! Un accident est vite arrivé et certaines affaires de transport ont défrayé la chronique judiciaire par le passé.

L’expression « loueur d’équidés » existait depuis la loi du 12 avril 1941 et faisait partie d’une législation structurant autant la direction d’un centre équestre, que celle d’un centre de loisirs ou de simple louage de chevaux. Aujourd’hui, les cartes professionnelles n’existent plus et chacun peut gérer une affaire de location de chevaux. La déclaration d'ouverture auprès de la mairie reste en vigueur.

Historique

La réglementation des cartes professionnelles concernant le commerce des équidés et les activités des établissements équestres professionnels reposait sur la loi du 12 avril 1941, complétée par une loi du 17 mars 1942, validée par une ordonnance des 3 et 9 août 1944. La loi de 1941 créait les cartes professionnelles pour le commerce d'équidés (art. n° 4), et prévoyait des sanctions pour les personnes se livrant à ces activités tout en ne disposant pas d’une carte professionnelle (art n° 7). Des règlements d'application ont créé la carte professionnelle de directeur d'école de dressage (arrêté du 23 juin 1944), puis de maître de manège, de dressage d'école élémentaire d'équitation ou de loueurs d'équidés (arrêté du 5 février 1973). Beaucoup de professionnels qui ne possédaient pas de diplôme officiel (monitorat, accompagnateur de tourisme équestre) se réfugiaient derrière l’appellation « loueur d’équidés ». En principe, le loueur d’équidés vendait des heures de cheval qui ne comprenaient pas d'encadrement, ni d’accompagnement. La suppression des cartes professionnelles est effective depuis le mois de juillet 1998.

Loueur d’équidé (présentation)

C’est une activité agricole. Elle était pratiquée dans les années 1990 de deux façons : la première par ceux (maquignons, éleveurs), qui louaient des chevaux à d’autres professionnels (centres équestres, ranchs ou centres de randonnées) et la seconde par des centres qui louaient leurs chevaux à des clients, souvent pour échapper aux lois sur l’accompagnement (article 43 des textes de loi de la Jeunesse et des Sports) concernant les activités rémunérés. Pour être loueurs d’équidés, il fallait obtenir une carte professionnelle de loueur d’équidés, délivrée par la ministère de l’agriculture, via les Haras Nationaux. 

Les nouveaux textes parus en juillet 2000 en dehors de professionnaliser les activités sportives ont supprimés la capacité au ministre des sports d’homologuer les diplômes fédéraux. Des diplômes professionnels pour l’accompagnement  sont apparus (CQP), un diplôme fédéral (ATE) et le BEES 1 remplacé par le brevet professionnel sportif JEPS. On a donc  aujourd’hui le choix du diplôme, amis contrairement à ce que l’on croit, on a aussi le choix de louer des chevaux sans pour autant être rétribué pour de l’accompagnement.

La VAE, malgré la résistance administrative et fédérale, est un moyen moderne pour obtenir des diplômes professionnels sans avoir fait de formation, s’appuyant sur les expériences des gens. On peut donc, dans le cadre d’un emploi de l’accompagnement, demander à la direction régionale de la Jeunesse et des Sports l’obtention de n’importe quel diplôme existant.

Aujourd’hui, l’alternative à la création d’un centre équestre  ou d’une centre de tourisme équestre redevient la profession de loueur d’équidés. Cela permet à la fois de travailler dans le cheval tout en restant dans le cadre de la légalité et des textes actuels structurants la filière équestre. On parlera également des pensions de chevaux, du dressage, de la randonnée, de la formation de l’équitation et de l’accompagnement bénévoles, du menage d’attelage …)

Définition du métier

Ce métier revient à la mode et on trouve de plus en plus d’attelages de chevaux dans les villes ou près des plages, et aussi de plus en plus de traîneaux circulant sur la neige, à la montagne. Ces attelages sont composés de un ou de plusieurs chevaux, en paire, à quatre, lorsque l’omnibus est lourd à tirer. Pour exercer ce métier, une connaissance parfaite des soins aux chevaux, de l’alimentation équine, de la technique et du matériel pour assurer l’harnachement des chevaux est indispensable. Evidement, il faut également apprendre à conduire ces équipages. Il faut noter qu’aucun permis de conduire n’existe. Ces emplois ne possèdent pas de diplôme véritable.

Ministère concerné par la formation

Les formations pour accéder à ces emplois relèvent du Ministère de l’Agriculture.

Condition d’accès à ces formations

Ces formations s’adressent à des agriculteurs qui veulent assurer une activité de diversification, à des salariés d’entreprises touristiques utilisant l’attelage pour le déplacement des touristes, l’entretien et l’aménagement des espaces naturels ou urbains, aux personnels d’entreprises équestres.

Formation

Quelques écoles seulement proposent ce type de certificat de spécialisation. Les stagiaires obtiennent à la fin de leur formation une attestation de stage. Les thèmes abordés sont les spécificités de l’attelage, l’adéquation entre la race des chevaux et le travail effectué, le choix des matériels, l’harnachement des animaux, la conduite, la législation. Les formations durent au total de 50 à 90 heures.

Il s’agit d’une attestation de stage et non d’un diplôme véritable. Ces certificats de spécialisation permettent de faire évoluer des salariés ou des agriculteurs vers d’autres emplois.

  • CFPPA de Valabre

  • Formation aux métiers actifs du tourisme en espace rural (FORMATOUR)

  • Union nationale des maisons familiales rurales d'éducation et d'orientation (UNMFREO)

Point de vue : ce n’est pas parce que les centres de formations présentent les contenus des stages comme des formations diplômantes qu’il faut se précipiter vers ces stages. Peu d’emplois peuvent être proposés aux stagiaires. Pourtant, la demande a tendance à devenir plus importante.

Définition du métier

Ce métier ne concerne que peu d’espaces. En effet, les situations professionnelles qui requièrent l’emploi d’animaux, comme les chevaux, les mules ou les ânes, pour transporter du matériel d’un point à un autre, sont en très petit nombre. La forêt et la montagne sont les lieux qui peuvent être le théâtre pour exercer ce type de métier. Il faut avoir une connaissance parfaite des soins aux chevaux, de l’alimentation équine, et de tout l’attirail nécessaire pour harnacher les chevaux. Le transport de matériel à dos d’animaux nécessite un matériel spécifique qu’il faut connaître pour pouvoir en maîtriser l’utilisation.

Evidement, il faut également apprendre à les conduire. Il faut noter qu’il n’existe pas de permis de conduire. Ces emplois ne possèdent pas de diplôme véritable.

Ministère concerné par la formation

Les formations pour accéder à ces emplois relèvent du Ministère de l’Agriculture.

Condition d’accès

Ces formations s’adressent à des agriculteurs dans la cadre d’une activité de diversification, à des salariés d’entreprise touristique utilisant l’attelage pour le déplacement de touristes, pour l’entretien et l’aménagement des espaces naturels ou urbains, au personnel des entreprises équestres.

Formation

Quelques écoles seulement proposent la formation préparant ce type de certificat de spécialisation. Les stagiaires obtiennent à la fin de leur formation une attestation de stage. Les thèmes abordés sont les spécificités du portage et du bât, l’adéquation de l’espèce et de la race des chevaux, le choix des matériels, l’harnachement des animaux, la conduite, la législation. Ces formations durent au total 110 heures.

Diplôme

Il s’agit d’une attestation de stage et non d’un véritable diplôme. Ces certificats de spécialisation permettent de faire évoluer des salariés ou des agriculteurs vers d’autres emplois.

  • Formation aux métiers actifs du tourisme en espace rural (FORMATOUR)
    CFPPA de Valabre

Point de vue : ce n’est pas parce que les centres de formations présentent les contenus des stages comme des formations diplômantes qu’il faut se précipiter sur ces stages. Peu d’emplois peuvent être proposés à des stagiaires. Pourtant, la demande a tendance à devenir plus importante.

Définition du métier

Métier polyvalent fait pour quelqu’un qui veut travailler en milieu rural, tout en se passionnant pour la mécanique.

Ministère concerné par la formation

Les formations en mécanique agricole dépendent du Ministère de l’Agriculture.

Condition d’accès

Pour accéder à cette activité, le candidat doit posséder au moins le diplôme de CAP permettant d’entrer dans la vie active avec une base solide.

Formation

Celle-ci est la voie classique de la filière "agro-équipements" qui va de la 4e au brevet de technicien supérieur agricole (BTSA).

Diplôme

Les élèves trouveront dans cette filière plusieurs diplômes et plusieurs niveaux de formation :

  • le brevet des collèges (3e et 4e technologique) ;

  • le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) de mécanicien en tracteur et machinisme agricole ;

  • le baccalauréat professionnel en machinisme agricole, le baccalauréat technologique, seconde générale technologique ;

  • le brevet technologique supérieur agricole (BTSA) en machine agricole.

 Emploi

L’accès à ces emplois se fait principalement dans les exploitations agricoles, les coopératives agricoles, les entreprises de travaux agricoles, les entreprises de distribution, de réparation et de construction de machines agricoles et les organisations professionnelles comme les chambre d’agriculture.

  • Ecole professionnelle de mécanicien agricole

Point de vue : métier de mécanicien, spécialisé dans le matériel agricole. Au cours de ces formations, on apprend de tout, de la mécanique tracteur à la réparation d’outillage spécialisé, de l’électricité auto à la soudure.

Définition du métier

Le droit des assurances est une discipline récente, même si la prise de conscience collective d’un besoin de sécurité est déjà ancienne. Le souci du lendemain et le dessein de l’avenir sont le propre de l’homme, et c’est cela qui fait naître en chaque homme le besoin de sécurité optimum.

L’histoire de l’assurance est récente, puisqu’elle repose sur une technique mathématique élaborée au 17e siècle. Le Moyen-Âge a connu des formules d’assurances, en particulier avec le « prêt à la grosse aventure » : le commerçant prêteur n’avait aucun droit à remboursement en cas de perte des marchandises mais en revanche, il participait aux bénéfices lorsque le navire revenait au port, chargé de marchandises rares. C’est aussi à cette époque qu’apparurent les premières mutualisations dans le cadre des corporations d’ouvriers, de marchands ou d’artistes...

C’est à Londres, en 1766, après un incendie terrible qui avait ravagé la ville et détruit 13000 maisons et cent églises dans plus de 400 rues, que furent crées les premières compagnies d’assurance contre l’incendie. Au cours des trois derniers siècles divers types d’assurance se mirent en place selon les besoins nouveaux jusqu’au concept d’assurance sur la Vie (aujourd’hui très répandue) ou comme l’assurance de la Responsabilité civile qui est liée au Code civil et à la responsabilité que chaque citoyen a envers les tiers et qui s’étend à tous les incidents de la vie courante : accidents du travail, incendies, accidents de la circulation...

Première activité économique du pays avec plus de 800 milliards de chiffre d'affaires et 250.000 professionnels, l'assurance a réalisé un développement considérable ces trente dernières années. Les besoins croissants en couverture de biens et de personnes, mais aussi de nouvelles activités comme les placements financiers en sont la cause.

Dans le domaine équestre, il existe de nombreuses raisons de s’assurer sur un plan prodfessionnel : obligation de sécurité, obligation de moyen (appelée également obligation de prudence et de diligence) en ce qui concerne le vétérinaire, le maréchal-ferrant ou le moniteur, obligation de résultat en ce qui concerne le transporteur qui doit vous rendre votre cheval dans le même état que celui dans lequel il était quand il est parti.

De même, le cavalier doit s’assurer pour pratiquer en toute sérénité : rappelons q’un cavalier qui blesse un cycliste représente une responsabilité quasi délictuelle (conduite défectueuse ayant entraîné un dommage non recherché).

Aujourd’hui, de même que des avocats se spécialisent, certains assureurs deviennent des références dans le monde du cheval par affinités, par concours de circonstance ou tout simplement pour répondre à l’appel d’offre de fédérations sportives pour leurs adhérents.

Face à des contrats plus complexes précédés de négociations techniques, l'assurance fait appel à des professionnels qualifiés auxquels s’imposent donc des formations de bon niveau adaptées au marché.

Aujourd’hui, 425 compagnies d’assurance existent... Le réseau français se partage entre 4 500 courtiers et 12 000 agents d’assurances représentant les compagnies. Ces deux professions sont distinctes :

  • le courtier a une fonction pédagogique, en plus de son acte commercial ; il représente et défend le client auprès de la compagnie ;

  • l’agent est lié à la compagnie ; il défend davantage celle-ci que le client ; il a donc moins de marge de manœuvre.

La vente des assurances est réglementée mais l’ouverture d’un commerce d’assurance n’est soumise qu’à l’exigence d’une certaine expérience et à la participation à un stage de formation. Comme dans la plupart des métiers, seul le responsable doit posséder les connaissances et les niveaux obligatoires. Ces contraintes ne sont pas imposées aux employés. Ainsi, n’importe qui peut être salarié d’une entreprise vendant des assurances.

Comme pour beaucoup de métiers, des formations initiales ou continues ont été mises en place. Selon les âges et les préférences, on peut choisir entre la formation initiale dans les lycées, une formation privée en école spécialisée, une formation après le baccalauréat en faculté de droit ou une formation continue pour des adultes accueillis dans les centres de formations professionnelles.

Ministère concerné par la formation

Les formations et les diplômes sont gérés par le Ministère de l’Education nationale. Toutes les formations concernant les assurances ne sont pas obligatoirement homologuées par l’Etat.

Condition d’accès à la formation supérieure

Pour ceux qui souhaitent accéder à une qualification supérieure, la réussite au baccalauréat est indispensable. Ensuite le candidat doit être admis dans une école privée assurant une formation professionnelle préparant au brevet de technicien supérieur (BTS) en assurance.

Formation

Le brevet de technicien supérieur en assurances (BTS) convient parfaitement aux attentes des professionnels, tant par ses programmes techniques et généraux que par son côté pratique qui permet d'être opérationnel rapidement. Il se prépare en formation initiale (avec un stage de 10 semaines en entreprise vous permettant de préparer l'épreuve orale de conduite et préparation d'activités professionnelles), en formation continue (avec un contrat de qualification signé avec une entreprise) ou par correspondance.

Le programme du premier cycle se fait en deux ans (BTS). Le contenu de cette formation est complet.

  • Assurance de dommages : responsabilité civile, assurance construction, automobile, transport, incendie, risques divers.

  • Assurance de personnes : protection sociale et régimes de retraite, assurances individuelles, accidents-maladies, assurance vie-capitalisation.

  • Techniques commerciales : distribution des produits d'assurances, marketing, organisation d'une action commerciale, prospection, prise de rendez-vous, négociation, vente et suivi de clientèle.

  • Droit des assurances : le contrat d'assurance, la réglementation des entreprises d'assurance, les intermédiaires.

  • Économie et organisation de l'assurance : notion de risque, organisation du secteur professionnel de l'assurance, intervention des pouvoirs publics.

  • Enseignement général : économie générale, économie d'entreprise, droit général, comptabilité/gestion, mathématiques appliquées, outils bureautiques, français, anglais.

Diplôme

Brevet de technicien supérieur en assurances (BTS).

Emploi

Pour être assureur, l’agrément d’une compagnie d’assurance est la toute première étape, que l’on soit courtier (activité libérale) ou agent (travaillant et représentant une seule compagnie). On peut être salarié d’une entreprise ou se mettre à son compte en créant une société (SARL ou SA). L’emploi ne manque pas dans cette branche, surtout si on est spécialisé dans l’assurance des chevaux.

Les métiers : Les professionnels recherchent des collaborateurs polyvalents, sachant écouter et conseiller le client, formuler une proposition commerciale et gérer le suivi des dossiers. Les différents postes sont les suivants :

  • Chargé de clientèle : il gère le portefeuille de clients, de la proposition commerciale au suivi technique du dossier. Commercial sédentaire, il est chargé du développement de la clientèle.

  • Collaborateur d'agence : au sein d'un cabinet d'assurance, il seconde le responsable dans la gestion technique et administrative des dossiers.

  • Rédacteur/Gestionnaire : dans une société d'assurance, il établi et adapte les clauses du contrat en fonction des besoins du client, gère et règle les sinistres.

  • Conseiller en assurances : commercial de terrain, il participe à l'organisation d'actions commerciales et conseille ses clients.

  • Agent général : professionnel libéral mandaté par une compagnie d'assurance, il assure la gestion et le développement de son cabinet. Il suit toutes les étapes de la vie d'un contrat, de la souscription au règlement des sinistres.

  • Courtier : professionnel indépendant, il est mandaté par le client pour rechercher le contrat le mieux adapté auprès des compagnies d'assurances. Il est généralement spécialisé dans le risque d'entreprise.

  • Inspecteur : professionnel expérimenté, il recrute, forme et anime un réseau de distributeurs.

Les emplois : On trouve facilement des emplois dans cette branche mais pas toujours dans le domaine du cheval. La demande est en tout cas parfaitement supérieure à l’offre et ce à tous les niveaux : sociétés d'assurance, banques, mutuelles, cabinets de courtage, agents généraux, grandes entreprises, collectivités locales.

Point de vue : comme d’autres métiers liés au cheval mais non nécessairement au monde des cavaliers, le choix de travailler dans les assurances pour les chevaux est un bon moyen de rester en contact avec les équidés. Par ailleurs, parler des chevaux sans en connaître les races, ni la nature des accidents fréquents, ni les risques liés aux activités spécifiques ne sera pas un gage de grande qualité professionnelle. On peut d’ailleurs noter que les plateaux téléphoniques des grands courtiers ont ce type de problème : beaucoup de ceux qui vous parlent ne connaissent rien au cheval. Toutefois un professionnel de l’assurance qui connaît un peu l’élevage, monte à cheval, part en randonnées ou fait un peu d’attelage comprendra toujours ce qu’un client viendra lui raconter : il ne confondra pas un poney fiord avec une voiture Ford ! En conclusion, si l’assurance et le cheval vous intéressent, n’hésitez pas.

Définition du métier

Le journalisme équestre n’offre que peu de places. De toute façon, pour parvenir à ces postes, la filière passe par des écoles de formation journalistique. Toutefois, la possession d’un diplôme n’est pas indispensable pour devenir journaliste et l'obtention de la carte de presse est essentiellement subordonnée aux sources de revenus car ceux-ci doivent être majoritairement issus du travail de presse.

Les médias de la presse ne sont plus limités au seul périodique imprimé : le journaliste peut intervenir à la radio ou à la télévision. Quelques expériences d’émissions de radio permettent de donner des informations techniques, de rencontrer des professionnels du cheval, de suivre les acteurs équestres lors de leurs divers déplacements. La télévision commence très sérieusement à s'occuper du monde du cheval. Malgré tout, la place des journalistes et des pigistes y est limitée.

Un syndicat pour la presse, le Syndicat national des journalistes, existe et une association, l’Association de la presse équestre française (APEF) regroupe les professionnels de la presse spécialisée pour le monde du cheval. Un autre syndicat  a vu le jour en 2013, créé par des journalistes non ancartés, spécialiste du monde équestre, le Syndicat National de la Presse Equestre (SNPE). 

Ministère concerné par la formation

Le ministère de l’Education nationale.

Condition d’accès à la formation
  • DEUG (entrée 21 ans) ou licence (23 ans avec un examen d'entrée) ;

  • DEUG ou diplôme équivalent (23 ans et concours d'entrée) ;

  • Maîtrise des sciences et techniques de journalisme et techniques de l'information (DEUG ou DUT).

Formation

1er exemple : le Centre universitaire d'enseignement du journalisme de Strasbourg (CUEJ)

Il forme en deux ans au métier de journaliste dans les secteurs de la presse, de la radio et de la télévision. Elle recrute sur concours après le DEUG. Le CUEJ organise une formation aux métiers du journalisme dans le cadre d'une maîtrise de sciences et techniques (MST). Diplôme national habilité par le Ministère de l'Education nationale, la MST de journalisme du CUEJ est l'une des 9 formations reconnues par la convention collective des entreprises de presse écrite et audiovisuelle. Elle vise à donner à de futurs journalistes les méthodes et les techniques de base de production et de traitement de l'information journalistique.

Depuis 1991, le CUEJ a mis en place une filière de troisième cycle permettant de préparer le diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en « Eurojournalisme » ouvert aux candidats de l'Union européenne et du reste du monde, diplômés d'une école de journalisme ou disposant d'une expérience professionnelle. Ce DESS forme les futurs spécialistes de l'information européenne. La formation se déroule en deux temps, à Strasbourg et à Bruxelles.

Une formation destinée aux techniciens est accessible à toute personne justifiant d’une expérience professionnelle de 10 années dans le secteur audiovisuel (monteur, preneur de son, etc.), la formation de journaliste reporter d’images dure 20 semaines et elle est sanctionnée par un diplôme d’université (DU).

2e exemple : l’Ecole de journalisme de Toulouse

Cet établissement privé, associatif, d'enseignement supérieur est reconnu par les organismes paritaires de la presse qui ont confirmé son agrément professionnel le 20 décembre 2001. Pour former des jeunes diplômés au métier de journaliste dans la presse quotidienne régionale, nationale, dans les médias audio-visuels et dans les périodiques. La durée de la formation est de vingt mois à l'école (2x8 mois entre octobre et mai pour les deux premières années et 1x4 mois entre octobre et janvier pour la troisième année) et vingt semaines de stage au minimum dans les entreprises de presse entre juin et septembre après les deux premières années et entre février et juin de la troisième année. La formation est sanctionnée par le diplôme de fin d'études de l'École de journalisme de Toulouse après soutenance d'un mémoire. L'entrée à l'EJT est subordonnée aux résultats d'un concours d'entrée accessible aux étudiants munis d'un diplôme de niveau 2 ans après le baccalauréat ou bien d'un baccalauréat accompagné d’une expérience journalistique.

Plusieurs écoles existent qui proposent des formations de journaliste.

Diplôme

Diplôme de journalisme agréé par l’Etat, licence, maîtrise.

Ecoles

Conditions d’entrée

Durée des études

Centre de formation des journalistes (Paris)

DEUG et licence

2 ans

Ecole supérieure du journalisme (Lille)

DEUG ou diplôme équivalent

2 ans

Centre universitaire d'enseignement du journalisme (Strasbourg III)

Maîtrise des sciences et techniques de journalisme et techniques de l'information

6 semaines de certificat préparatoire et 2 ans

Ecole des hautes études en sciences de l'information (Neuilly-Plaisance)

DEUG, DUT, BTS, 24 ans

Un an pour la licence d’information et de communication, deux ans pour la maîtrise

Ecole de journalisme et de communication (Marseille)

DEUG, BTS ou DUT et concours d'entrée

2 ans, sanctionnés par une maîtrise de sciences et techniques en journalisme et communication

Institut pratique de journalisme (Paris)

DEUG et concours d'entrée

2 ans

IUT (Bordeaux)

Baccalauréat et examen d'entrée

2 ans

IUT (Tours)

Baccalauréat et examen d'entrée

2 ans

Emploi
Journaliste : 
  • Le problème du journalisme équestre tient à l’étroitesse du créneau (peu de magazines et aucun quotidien). D’autre part, les magazines spécialisés fonctionnent à partir de micro-équipes où l’on trouve peu de salariés mensualisés. Pour certains journalistes, leur carrière évoluera en leur permettant de devenir rédacteur en chef (ou adjoint).
  • Pour ce qui concerne l’animation ou le journalisme à la télévision, même constat : beaucoup de candidats mais peu d’élus.
  • La nouvelle vague d’Internet en revanche ouvre les portes de l’écriture à de nouveaux talents comme à des anciens désireux de changer de support.

Pigiste : 

  • De plus en plus de professionnels du cheval sont sollicités pour écrire comme pigistes des articles spécialisés : vétérinaires, avocats, cavaliers, chercheurs, etc. L’activité de pigiste ne permet pas véritablement de gagner sa vie, d'une part parce que les journaux spécialisés sont peu nombreux, d'autre part, parce que ces journaux fonctionnent déjà avec un petit groupe de journalistes permanents. Le paiement du pigiste se fait à la feuille (1500 caractères) pour une somme oscillant entre 50 € et 120 €.
  • On trouve parfois des journalistes occasionnels, pigistes ou salariés, pour animer des émissions de radio. Plusieurs émissions de télévisions ont vu le jour récemment : le magazine du cheval tous les dimanches sur FR3, le magazine Jappeloup sur Pathé Sport, tous les 15 jours, Eurosport qui retransmet des compétitions équestres. Une chaîne de télévision entièrement consacrée au cheval, Equidia, peut à terme recruter des journalistes. Pour les pigistes, aucune véritable formation spéciale, ni aucun diplôme n’ont été mis en place car la pige est une activité spécialisée.
  • En réalité, la pige peut être assurée par un journaliste professionnel comme par un occasionnel qui écrit un article technique. Beaucoup de journalistes pigistes travaillent pour les magazines équestres, sans pour autant pouvoir être des salariés réguliers. On trouve donc des journalistes (formés et diplômés) qui travaillent à la pige, et des techniciens (cavaliers, éleveurs, randonneurs), qui écrivent sur des thèmes spécifiques et qui eux aussi sont rétribués à la pige (c’est à dire à la ligne).

Point de vue : le travail de journalisme est un vrai beau métier pour qui aime l’écriture et les gens. La niche professionnelle est un peu limitée car le nombre de parutions nationales n’augmente pas. Parfois des opportunités peuvent se présenter. Par exemple, la création de la Revue officielle de l’Equitation (REF) est à la base un document interne qui peu à peu, du fait du travail des journalistes, devient quasiment un magazine. L’écriture sur Internet, tout en étant différente de celle de la presse écrite permet une ouverture certaine pour de nouveaux journalistes. En tout cas, plus que partout ailleurs, il faut s’accrocher.

  • Ecole supérieure de journalisme de Lille

  • Association de la presse équestre française (APEF)

  • Centre de formation des journalistes (Paris)

  • Centre universitaire d'enseignement du journalisme (Strasbourg III)

  • Ecole de journalisme et de communication (Marseille)

  • Ecole de journalisme (Toulouse)

  • Ecole des hautes études en sciences de l'information et de la communication

  • Institut pratique de journalisme (Paris)

  • Institut universitaire de technologie (IUT de Bordeaux)

  • Institut universitaire de technologie (IUT de Tours)

  • Syndicat national des journalistes (SNJ)

  • Syndicat national de la presse équestre (SNPE)
Définition du métier

Cette activité professionnelle est avant tout un métier du droit. Une fois le baccalauréat en poche, inscrit en faculté de droit, l’étudiant doit choisir une direction professionnelle parmi toutes celles que les études de droit lui offrent : avocat, avoué, notaire, huissier. Le choix de travailler dans la filière cheval est évidemment dû à la passion. Le candidat doit être familier avec les rouages du monde du cheval si l’on veut être performant.

Ministère concerné par la formation

Le Ministère de la Justice.

Condition d’accès

Tous les baccalauréats permettent de s’inscrire dans une faculté de droit. Pour entrer dans une école d’avocat, il faut avoir terminé son premier cycle d’étude de droit : avoir obtenu un diplôme d’étude universitaire général (DEUG) préparé sur deux ans, puis une licence de droit (sur un an) et enfin une maîtrise (sur un an). Le candidat peut alors se présenter au terme de ces quatre années d’étude de droit au concours d’entrée dans une école d’avocat. Une école existe dans chaque cour d’appel (32 en France).

Diplôme

Tout d’abord un premier diplôme qui est un certificat appelé certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA). Ensuite, après un stage de deux ans, un examen d’école qui donne le titre d’avocat.

Formation

La première partie des études permet de préparer en 2 ans un DEUG. Puis la troisième année prépare la licence de droit. Dès la licence, l’étudiant choisit entre le droit privé et le droit public. La quatrième année permet la préparation de la maîtrise de droit. L’étudiant doit alors choisir sa voie : magistrature, notariat, avoué, huissier, fonction publique. Le troisième cycle est un cycle de spécialisation qui se fait sur un an : un diplôme d’étude approfondie (DEA) ou un diplôme d’étude de spécialisation (DESS).

A ce stade, on peut se présenter au concours d’entrée d’une école d’avocat. Le DEA exempte le candidat des écrits (il reste les oraux et notamment le grand oral) et le DESS exempte d’une partie des oraux (restent les écrits, le grand oral et certains oraux). Lorsqu’on est reçu au CAPA, on doit faire un stage de deux ans dans un cabinet d’avocat ainsi qu’une formation à l’école de formation du barreau (EFB). La formation se termine par un examen d’école qui donne enfin le titre d’avocat.

Emploi

La formation en droit permet d’ouvrir plusieurs portes. Tous les diplômés ne deviendront pas forcément des avocats connus dans toute la France. Exercer comme simple conseil ou comme avocat d’assise, l’éventail des emplois est assez vaste. On peut trouver des emplois dans le droit à partir de la licence quoique la filière soit un peu bouché.

  • Institut du Droit Equin

Point de vue : pour exercer ce métier, vous devez aimer le droit, la loi, et faire confiance aux institutions. En tout cas, peu d’avocats sont spécialisés pour exercer dans la filière cheval. Ouvrir un cabinet d’avocat n’est pas le plus facile, la filière cheval et sa cohorte d’affaires diverses laissent la porte ouverte à la présence d’avocats spécialisés.